J'ai lu Devenir de Michelle Obama quelques mois après sa sortie en novembre 2018. A vrai dire, il ne m'a pas emballé plus que ça, raison pour laquelle je n'ai pas publié ce billet rédigé pourtant depuis mai 2019. C'est en lisant le billet de Audrey que j'ai dépoussiéré le mien.
Dans son autobiographie qui s’est vendue à des millions d’exemplaires, Michelle Obama, se livre à travers trois grands chapitres : « Devenir moi », « Devenir nous » et « Devenir plus ».
Elle parle de son enfance dans le South Side à Chicago, de sa famille : son frère Craig, sa mère et son père. Elle raconte comment ses parents se sont battus pour qu’elle et son frère aient une bonne éducation et ne manquent de rien. Des sacrifices qu’ils ont dû faire, notamment sa mère qui a recommencé à travailler comme secrétaire pour pouvoir payer son université. Elle évoque également le combat de son père contre la sclérose en plaque qui a finalement eu raison de lui.
Elle commence à travailler dès sa sortie de l’université dans un prestigieux cabinet d’avocat où elle voit débarquer un matin, un jeune étudiant de Harvard qui allait chambouler sa vie. Jusqu’à la rencontre de Barack Obama, Michelle pensait vivre sa meilleure vie avec le travail qu’elle faisait. Elle gagnait suffisamment d’argent pour se permettre certains plaisirs et ne pas penser à quitter son poste. Elle se lie d’amitié avec Barack, stagiaire dans le cabinet d’avocat, et très vite ils deviennent inséparables.
Toujours plongé dans les bouquins et passionné de travail communautaire, Barack fait ressortir en elle une passion qu’elle ne s’était pas soupçonnée : le social. Elle démissionne de son poste pour un travail plus passionnant mais moins rémunéré. (Je ne vais pas vous raconter tout le livre. D’ailleurs je ne pourrai pas, il fait à peu près 500 pages).
Elle y évoque différents problèmes notamment les fausses couches et la maternité. Elle a eu recours à la FIV (fécondation in vitro), après une fausse couche, pour avoir sa première fille. Il a été difficile pour elle de combiner sa vie de mère et son travail, d’autant plus que Barack vivait la plupart du temps dans une autre ville du fait de ses obligations politiques. Elle a dû être le père et la mère et s’est retrouvée à bout à un moment donné.
Ce livre n’est pas celui d’une première dame, mais d’une mère, d’une femme qui évoque ses peurs et ses craintes pour ses enfants, qui soutient son mari malgré tout même si elle n’appréciait pas qu’il soit dans la politique, elle l’a soutenu malgré le fait qu’elle ne croyait pas du tout qu’il gagnerait les élections présidentielles.
Je ne dirai pas que c’est une femme d’exception ni que sa biographie est très inspirante pour les femmes qui veulent avoir de l’influence. C’est une femme comme une autre, qui a eu un parcours différent mais en gardant toujours les pieds sur terre.
Il n’y a pas de chemin tracé pour être ou Devenir Michelle Obama et ce livre n’est pas une notice ou une feuille de route. C’est juste une femme qui a grandi dans un milieu modeste, a connu des moments de faiblesse, a su tirer son épingle du jeu, a su soutenir son mari et éduquer ses enfants sans jamais mettre son bien-être entre parenthèse.
Voilà, en somme, ce que j’ai pu retenir de ce livre. Et aussi de nouveaux mots pour enrichir mon vocabulaire (et mystifier un peu mon entourage 😎 ) dont voici quelques uns :
- Epitaphe : Inscription funéraire placée sur une pierre tombale
- Diatribe : texte ou discours qui attaque de façon violente une personne ou une institution
- Furibonde : qui ressent ou annonce une grande fureur
- Aréopage : assemblée de juges, de savants, d’hommes de lettres très compétents
- Maelstrom : Puissant tourbillon qui se forme dans une étendue d’eau.
There are 4 comments
J’ai bien lu ce resume a peu pres du livre de la premiere premiere dame noire d’E_U. A vrai dire, c’est qui est remarquable (et qui manque dans votre billet redige) est qu’au contraire, son parcours est très inspirante pour les femmes qui veulent avoir de l’influence d’autant plus que le SouthSide a Chicago est vraiment un bidonville ou le cout de vie des noirs est si court, les indices sociales sont en declin perpetuel. En plus elle releve beaucoups des themes feminines dont faire face la femme d’aujourd’hui.
Merci d’avoir pris le temps de lire ce billet. En effet, son parcours peut être inspirant pour certaine. Je donne juste un point de vue qui est le mien sur ce livre. Je n’ai pas eu une forte impression après l’avoir lu.
Les defis jounalieres que faire face la communauté noirs aux E-U sont nombreux que
rares sont ceux qui échappes les problemes des bidonvilles a savoir, manque d’acces a une education formelle, violence des gangs, La grossesse précoce, violence sexuelle et sexiste et j’en passe. Nombreux soient ceux qui risque d’être pris dans un échange de tirs et atteint par une balle perdue a cause des tueries liées au trafic de drogues. Vue ce que les parents doivent sacrifier et l’histoire honteuse de l’Amerique de l’ere Jim Crow, c’est plutot une histoire d’inspiration incroyable
Merci pour ces précisions