Cappucino, americano, macchiato… toutes ces boissons ont une chose en commun : le café. Généralement servi chaud, le goût pour le café n’est pas spontané, mais doit se cultiver, puisque sa saveur est forte et amère.

Ce breuvage aurait été découvert en Afrique, précisément en Ethiopie. La légende la plus répandue veut qu’un berger d’Abyssinie (actuelle Éthiopie), ait remarqué l’effet tonifiant d’un arbuste sur les chèvres qui en avaient consommé, il s’agissait du caféier.

Les paysans du sud-ouest de l’Éthiopie, d’où le café est originaire, torréfiaient probablement les grains du café dans des braises, les broyaient dans une bouillie dans laquelle le café faisait originellement office dépice aux vertus médicinales.

 

Pour atténuer le gout amer du café, on y rajoute du lait. D’où vient cette habitude ?

La coutume qui consiste à servir du café au lait et des croissants au petit déjeuner vient d’Autriche.
Au 17e siècle, les Turcs assiègent la ville de Vienne. Les habitants parviennent à repousser les envahisseurs, qui fuient en abandonnant derrière eux des stocks de café.

La légende raconte que pour célébrer la victoire, ils accompagnent le café de petites brioches en forme de croissant, symbole de l’Empire ottoman. Depuis, on appelle ces pâtisseries des “viennoiseries”.

L’histoire des célèbres cafés de Vienne commence avec la bataille de Vienne de 1683 juste après laquelle un Polonais du nom de Kulczycki ouvre un café dans la maison qui lui a été offerte en récompense pour ses services d’espion auprès des Turcs.

Les Turcs laissent derrière eux des sacs de fèves vertes qui se révèlent être du café et que Kulczycki met à profit sans rencontrer d’abord beaucoup de succès en raison de l’acidité du breuvage, qu’il a alors l’idée de couper de miel ou de lait.

Le second mélange a beaucoup plus de succès.

 

Source: Wikipédia